mercredi 31 mai 2017

Saïda: 3ème ville du Liban: vestiges phénitiens, souks, musée du savon...

Un peu d'histoire:
Saida est une des villes légendaires de l’antique Phénicie. Elle porte le nom du petit-fils de Noé dans la Genèse, et de Sayd (pêche en arabe).
La légende la plus célèbre est celle du prince phénicien Cadmus, qui partit de Saida à la recherche de sa sœur Europe, enlevée par Zeus. Arrivé en Grèce, le prince enseigna l’alphabet aux mycéniens. 
L’histoire de Saida, qui remonte à plus de 3000 ans avant notre ère, accompagne celles de Jbeil (Byblos) et Sour (Tyr). A l’époque, vers 2800 avant Jésus-Christ, les habitants de cette partie de la Méditerranée, les Cananéens - appelés plus tard les Phéniciens - fondent ces trois cités-Etats, des entités autonomes avec un roi, des prêtres et un dieu propre. 
La ville bâtit sa prospérité sur le commerce avec les Egyptiens au Sud et les Mycéniens au Nord (exportation de bois, huile d’olive et cuivre, importation de lin, or, cordages, blé et lentilles). Mais surtout, comme Sour, sa concurrente, sur l’industrie de la pourpre. 
La ville médiévale intramuros, qui s’étend du Château de la Mer au Château Saint-Louis est relativement bien conservée. Ses souks s’organisent en un labyrinthe d’allées et de venelles étroites que le soleil quelquefois peine à éclairer. 

 Château de la mer







 Les souks


 Musée du savon


 Barbier, testé par Daniel











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